L’intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans notre vie, nous utilisons de plus en plus de technologies basées sur l’IA, parfois même sans nous en rendre compte, mais est-ce que beaucoup d’entre nous comprennent vraiment son fonctionnement ? En fait, qu’est-ce que c’est exactement ?
Faut-il vraiment avoir peur d’IA ?
Même si le dernier temps je plonge au fond dans ce sujet, je réalise qu’il est tellement vaste et complexe qu’on peut facilement se perdre…
Donc, dans cet article, après mes recherches, je vais essayer de répondre le plus simplement possible à cette question : Qu’est-ce que l’intelligence artificielle… et pourquoi elle n’existe pas !
Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? N’est-ce pas ?
Oui, j’ai bien choisi les mots : ce que nous appelons aujourd’hui « intelligence artificielle » correspond en fait aux technologies basées sur l’apprentissage automatique (machine learning en anglais). Et même si aujourd’hui, elles deviennent de plus en plus performantes et pourront nous aider dans la prise de décisions, dans la réalisation et l’automatisation de tâches hyper complexes dans différents domaines, pour l’instant elles ne sont pas encore capables de réfléchir par elles-mêmes et de prendre des décisions dans des situations pour lesquelles elles n’ont pas été formées !!!
C’est-à-dire qu’elles ne possèdent pas de conscience !
Pour l’instant, elles sont capables seulement d’imiter ou de reproduire des comportements inhérents aux humains, tels que le choix, la planification et la créativité, mais pour cela, elles doivent être quand même programmées et formées à l’avance ! En même temps, cela reste complètement époustouflant, car nous sommes seulement au début de leur développement et elles sont déjà capables de dépasser nos capacités dans de nombreux domaines divers.
Ces capacités sont basées sur des algorithmes très puissants et des modèles statistiques qui leur permettent d’apprendre à partir d’une base de données, en la classifiant, l’utiliser pour s’entraîner et réaliser ensuite des tâches spécifiques sans être explicitement programmées chaque fois à nouveau !
Elles utilisent ces modèles statistiques pour identifier les similarités et prendre les décisions à cette base. Plus les données sont nombreuses et variées, plus l’information de départ est juste, plus la conclusion sera précise.
L’intelligence artificielle est la capacité d’un ordinateur informatique à exécuter des tâches habituellement associées à des actions intelligentes, comme par exemple des processus intellectuels spécifiques à un humain tels que la capacité de suggérer, de généraliser ou d’apprendre à partir de l’expérience passée.
Même si, honnêtement, en prenant en compte toute notre histoire mondiale, autant que des humains, nous ne sommes pas vraiment super forts dans le dernier point 🙂 (sarcasme)
La présence d’intelligence n’implique pas la présence de conscience. La pensée humaine peut être comparée à l’intelligence artificielle en se basant sur plusieurs paramètres généraux d’organisation entre le cerveau et la machine. L’activité d’un ordinateur, comme celle du cerveau, comprend quatre étapes : encodage, stockage, analyse des données et production d’un résultat. De plus, le cerveau humain et l’IA peuvent apprendre par eux-mêmes en fonction des données reçues de l’environnement. Les deux résolvent des problèmes à l’aide d’algorithmes.
Cependant, cette technologie n’est qu’une imitation de la pensée humaine et même si elle a énormément évolué ces dernières années, elle reste insuffisante, notamment en raison de l’absence de conscience de soi. En effet, pour l’instant, la machine ne pense pas comme un humain. L’intelligence peut être définie comme la capacité mentale générale de raisonnement, de résolution de problèmes et d’apprentissage. De sa nature générale, l’intelligence intègre des fonctions cognitives telles que la perception, l’attention, la mémoire, le langage ou la planification. L’intelligence naturelle se distingue par une attitude consciente envers le monde. La pensée humaine est toujours émotionnellement colorée, de plus, et étant un être social, par conséquent nos réflexions sont toujours influencées par notre environnement.
L’IA n’est pas liée à la sphère émotionnelle et n’est pas orientée socialement. Ce que moi personnellement pourra considéré comme des points forts 🙂
Même si les scientifiques et les chercheurs en IA travaillent à développer des algorithmes et des modèles qui peuvent simuler les fonctions cognitives de l’homme, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre cet objectif. Pour l’instant, les IA sont capables uniquement de se former à partir de données et de tirer des conclusions à leur base, mais elles n’ont pas la capacité de raisonner ou de comprendre les contextes de manière autonome. Les machines ne peuvent pas être « éthiques » ou « responsables » par elles-mêmes, car elles n’ont pas de conscience ou de capacité à juger par elles-mêmes. Elles ne peuvent que suivre les instructions pour lesquelles elles ont été programmées pour exécuter.
Le choix des données pour l’apprentissage automatique et leur traitement est l’étape la plus difficile dans la résolution d’un problème. L’ensemble de données d’entraînement doit répondre à plusieurs critères :
- Représentativité – les données doivent illustrer la situation réelle dans le domaine concerné
- Cohérence – des données incohérentes dans l’ensemble de formation entraîneront une mauvaise qualité de formation du réseau.
Les chercheurs divisent habituellement l’IA en trois groupes :
- L’intelligence artificielle étroite. l’ANI est classée dans la catégorie d’intelligence artificielle faible, car elle n’est spécialisée que dans une gamme étroite de paramètres ou de situations, comme la reconnaissance vocale ou les voitures sans conducteur, par exemple. Pourtant, elle est déjà capable d’effectuer certaines tâches mieux et plus rapidement qu’un humain. Par exemple, comme Deep Blue, un programme informatique, qui a déjà battu Garri Kasparov en 1996 ! Mais ce genre de programme n’est pas capable de faire rien d’autre que ce pour quoi il a été créé.
- L’intelligence artificielle générale. l’AGI est considérée comme une intelligence artificielle forte, car elle travaille à un niveau supérieur qui correspond à l’intelligence humaine. Ces machines seront capables d’apprendre, de penser, de ressentir, de se reconnaître et de prendre des décisions. Les exemples les plus proches sont les chatbots et les assistants virtuels courants qui imitent des humanes. Le mot clé ici est l’imitation. Siri ou Alice ne pensent pas – et sont incapables de prendre des décisions liées aux besoins. Ce type d’IA est encore largement théorique et est considéré comme un objectif à long terme de la recherche en IA.
- La super-intelligence artificielle. bien que ce type d’IA ne soit actuellement pas développé, l’ASI signifie qu’une machine dispose d’une super-intelligence ou qu’elle est plus intelligente qu’un humain. L’apparition de ce type d’intelligence peut être observée dans les différents films catastrophes à ce sujet, car l’une des principales peurs est que tel type d’intelligence pourrait potentiellement échapper au contrôle humain et causer des dommages considérables. Pourtant cela reste un objectif ambitieux pour certains scientifiques dans le domaine de l’IA. Ils espèrent que cette création pourra aider à résoudre de problèmes complexes, découvrir de nouvelles connaissances et créer de nouvelles technologies.
Il existe la théorie que au moment où les machines qui ont atteint le niveau intellectuel d’une humaine, apprennent à fabriquer des machines encore plus intelligentes… et elles à son tour refaire le même processus en s’améliorant encore plus, de façon exponentielle jusqu’a l’explosion de l’intelligence artificielle qui va à la fin provoquer l’désctuction d’humanité…
Peut être ça arrivera un jour… mais pour l’instant dans les possibilités d’Intelligence Artificielle, la technologie basée sur l’apprentissage automatique est d’améliorer notre vie significativement dans beaucoup de domaines et automatiser énormément des processus ennuyeux, répétitifs et complexes !
Et pour finir cet article, je voudrais partager avec vous la réponse de Chat GPT à ma question :
Est-ce qu’à ton avis l’ IA générale peut agir de manière plus étique et responsable que les humaines ?
Sa réponse, nous faire vraiment réfléchir :
Les machines ne peuvent pas être «étiques» ou «responsables» par elles-mêmes, car elles n’ont pas de conscience ou de capacité à juger par elles-mêmes. Cependant, les machines peuvent être programmées pour suivre des règles et des instructions étiques, et pour prendre des décisions en fonction de ces règles.
Dans certains cas, les machines peuvent même prendre des décisions plus étiques et responsables que les humaines. Par exemple, les machines peuvent être programmées pour ne pas tenir compte de facteurs tels que la race, le sexe ou les préférences personnelles lors de la prise de décisions, ce qui peut aider à prévenir la discrimination. De plus, les machines peuvent être programmées pour analyser des quantités massives de données et identifier des tendances qui seraient difficiles ou impossibles à détecter pour un humain.
Cependant, cela ne signifie pas que les machines sont intrinsèquement meilleures que les humains en matière d’éthique et de responsabilité. Les machines sont programmées par des humains et donc elles peuvent refléter les biais et les préjugés de LEURS CONCEPTEURS. De plus, les machines peuvent être limitées dans leur capacité à comprendre la complexité et la nuance de certaines situations, et donc elles peuvent prendre des décisions inexactes ou inappropriées.
En fin de compte, il est important de reconnaître que les machines ne peuvent être étiques ou responsables que dans la mesure où elles sont programmées et utilisées de manière étique et responsable par LES HUMAINES !
Les machines peuvent être des outils utiles pour aider les humaines à prendre des décisions plus éthiques et responsables, mais elles ne peuvent pas remplacer la nécessité pour les humaines de prendre des décisions éthiques et responsables par eux-mêmes.