Pourquoi est-il important d’apprendre à surmonter nos peurs pour avancer ?
Vous êtes-vous déjà demandé comment nos peurs limitent nos vies ?
Avez-vous déjà imaginé à quoi pourrait ressembler votre vie si vous n’avez pas peur ?
Avez-vous l’envie de vous en libérer ?
Pour commencer….
Voyons ensemble
ce qu’est la peur et à quoi ça sert
La peur est un mécanisme de défense se manifestant en cas de danger réel ou imaginaire. Les craintes peuvent être basées sur nos expériences négatives, ou sur certains événements déjà observés, comme par exemple dans les films.
Nous avons besoin de peur pour notre survie, il nous protège des actions imprudentes et envoie également un signal à notre cerveau quand il est nécessaire de courir en cas de danger. Le problème est qu’il y a aujourd’hui beaucoup moins de menaces autour de nous qu’auparavant. Et lorsqu’il n’y a pas les vrais dangers, notre cerveau est capable de créer des abstractions que nous percevrons comme des menaces réelles.
Nous pouvons littéralement nous terroriser avec nos propres pensées au lieu de faire confiance à nos sens !
D’une part, cette capacité nous permet d’imaginer les menaces futures et de prendre des précautions pour les éviter. D’un autre côté, cela peut nous paralyser et nous empêcher d’avancer vers nos objectifs. Certains d’entre nous peuvent développer des phobies. Ce sont des réactions irrationnelles, souvent excessives, des peurs irraisonnées devant certains objets ou situations, ou devant un lieu spécifique, qui nous bloquent littéralement et à ces moments nous perdons le contrôle de notre vie.
Moi, par exemple j’ai la peur intense de conduire. Dans certaines conditions, tout se passe bien, mais il m’arrive souvent d’être submergé par des attaques de panique assez fortes. Dans de tels moments, il m’est difficile de respirer, la peur remplit toutes mes pensées, mes mains commencent à trembler. Je parviens à conduire, mais à ces moments particuliers cela devient assez difficile. Lorsque cela se produit, je préfère m’arrêter afin de me mettre en norme. 🤯
Ma deuxième peur incontrôlable est la peur des hauteurs. Même s’il n’y a pas de danger ! Il me semble qu’à de tels moments mon cerveau se contracte, tellement il est effrayé ! Pendant les périodes de stress extrême, notre corps libère du cortisol. C’est un déclenchement de système d’alerte d’urgence de notre organisme. Le cortisol provoque une sensation que beaucoup décrivent comme la douleur.
Lorsque le niveau de cortisol dans notre corps atteint de grandes valeurs, nous éprouvons de la peur. Il nous avertit qu’il est nécessaire d’entreprendre des mesures urgentes !
La chose la plus intéressante est que notre cerveau reptilien ne peut pas distinguer les signaux d’une menace réelle ou intérieure, inventée par notre imagination, il reçoit simplement une impulsion électrique qui nous oblige à agir afin d’éviter le danger.
Une douleur intense associée à des expériences négatives crée de puissants circuits neuronaux du cortisol qui sont activés lorsque la situation est similaire, nous aidant à éviter la répétition d’un événement désagréable.
En même temps, consciemment, nous pouvons même de ne pas comprendre ce qui se passe et à quoi cela est lié, nous éprouvons juste un fort sentiment de peur.
En fait, nos neurotransmetteurs ont évolué de telle manière, qu’en cas d’échec, même insignifiante ils créent l’impression d’une menace pour la vie. Même si nous comprenons qu’en parlant, par exemple, en public, nous ne pouvons pas mourir, il nous est difficile d’en convaincre notre corps.
La peur c’est dangereux ! Il peut nous faire faire des choses stupides et nous rendre inattentifs
Je vais vous raconter une petite histoire…
Une fois au lycée, nous avons participé à un grand concert organisé par notre ville. C’était la première fois quand je devais danser devant autant du monde. La salle était si pleine qu’il n’y avait pas assez de sièges et de nombreuses personnes ont été obligées de rester debout dans les passages.
Évidemment, j’étais terrifiée ! Quelques secondes après de notre performance, je me suis enfui dans les coulisses et je suis littéralement tombé sur la première chaise!
En fait, mes jambes ont tellement cédé à cause de la peur que je ne pouvais plus me tenir debout ! 😳 En me pressant et par négligence, je me suis assis sur un plateau plein de verres préparé pour la performance d’une fille de cirque qui pouvait marcher dessus. Tout le monde a entendu le bruit fort d’écrasement de verre brisé. En quelques millièmes de seconde, mon cerveau a réalisé ce qui s’était passé et mes yeux se sont élargis de peur !
À cette époque, j’étais encore très mince et je n’avais pas de couche de cellules adipeuses me protégeant au bon endroit. En panique, je sursautais, en imaginant en même temps les cicatrices sur mes fesses bien-aimées qui resteront désormais à vie. Mes amis se sont précipités vers moi pour m’aider de retirer les verres et arrêter le sang, me demandant si j’avais été gravement blessé ?
Quelle a été ma surprise quand j’ai regardé mon derrière, j’ai réalisé que je ne déchirais que mes fins collants en nylon! Pourquoi je vous raconte cette histoire ? Tout simplement parce que si quelqu’un me demandait de faire exactement la même chose en pleine conscience, je n’oserais jamais ! De m’asseoir sur un plateau plein de verres brisés volontairement ? Mais je ne suis pas folle, pas encore, en tout cas ! Mes peurs ne me laisseraient jamais faire ça ! Pourtant comme le montre cette expérience, c’était possible.
Si nous regardons cette situation plus attentivement : j’étais tellement concentré sur mes peurs irrationnelles liées aux performances devant une salle pleine, que je n’ai même pas remarqué le vrai danger qui pourrait me coûter très cher !
Notre esprit subconscient est rempli de diverses peurs. Certains d’entre eux sont justifiés, d’autres, au contraire, nous empêchent de vivre et de nous développer. Pour commencer à vivre pleinement, nous devons progressivement nous débarrasser de nos peurs irrationnelles. Celles qui viennent d’être inventées par notre conscience pour nous empêcher d’avancer. Comme, par exemple, diverses peurs sociales : peur des relations, peur de parler en public, peur jugement des autres , etc..
Le pire est que nous ne sommes pas conscients de la plupart de nos peurs. Nous les percevons seulement comme des traits de notre personnalité, sans rendre compte que nous pouvons les transformer !
Comment la peur peut-elle se masquer ?
Nos craintes font de leur mieux pour nous arrêter et sont prêtes à utiliser toutes les méthodes disponibles, comme par exemple le camouflage. Comment nos peurs peuvent-elles être masquées ?
- Nos convictions. De nos expériences négatives, nous pouvons tirer diverses conclusions qui, en conditions des blessures graves ou des situations récurrentes, se transforment en convictions subconscientes très profondément cachées. Ces paramètres fonctionnent furtivement : à la surface de nos pensées, ils peuvent apparaître de manière suivante : «Je ne suis pas intéressé», «je n’en ai pas besoin», «c’est impossible», «cela ne me convient pas», «je déteste ça !». Nous pouvons même donner de nombreuses raisons rationnelles, sans jamais comprendre que ce sont nos peurs qui guident notre attitude en ce moment. Il est très difficile de travailler avec ces blocs cachés, mais c’est possible. Pour commencer, il faut juste apprendre à les remarquer.
- La paresse. En fait, notre indolence est la prolongation de nos peurs. Elle nous protège de la prise de décisions importantes et nous permet d’éviter des situations désagréables pour nous. Il est bon d’analyser toutes les situations où nous ressentons ce sentiment. De quoi tente-t-elle de nous protéger ? De quoi avons-nous tellement peur ? Plus nous craignons, moins nous avons de l’énergie pour avancer. Notre cerveau utilise l’auto-tromperie, pour éviter de nouvelles choses.
Comment résister en face de nos peurs ?
Année dernière je me suis retrouvée dans une situation que je ne pouvais même pas imaginer dans le pire de mes cauchemars ! J’adore les randonnées et j’adore les montages 🤩🌄, le problème est que les montagnes sont très hautes ! Pour accéder aux plus belles randonnées, j’ai dû emprunter des routes très étroites traversant les canyons du Verdon. Mes deux pires phobies se sont réunies contre moi.
En conduisant, j’ai littéralement hurlé ! Le plus pire pour moi est qu’au moment quand on entame cette route il est impossible de faire demi-tour, en tout cas pour moi. La route passe au-dessus du précipice. Ce qui est vraiment amusant dans des lieux les plus dangereux il n’y a pas de barrière. Ça crée un genre des trampolines naturelles qui peuvent vous amener vers l’éternité si vous faites un mauvais geste avec votre volant. J’avais tellement peur, que mes doigts sont devenus blancs en serrant le volant. À la fin de voyage, je ne les sentais plus!
Je ne pouvais pas m’arrêter à cause du fil des voitures derrière moi. En arrivant sur place, j’ai fait une superbe randonnée qui m’a laissé de merveilleux souvenirs, le problème est que pour rentrer je devrais suivre le même chemin ! Et c’était très terrifiant ! Heureusement à ce moment-là, il faisait déjà nuit et en conduisant je ne pouvais plus voir la hauteur !
Bien sûr, je savais que l’abîme est là, juste à côté, mais le fait est que pendant la nuit mes phares n’éclairciraient que la route, de ce fait, je prêtais toute mon attention pour me concentrer dessus. C’est ce qui est le plus intéressant, que ma peur a diminué, je n’avais plus ce sentiment de panique infinie! Bizarre non ?
J’étais au même endroit, dans les mêmes conditions, en fait même encore pire, car je ne voyais rien sauf quelques mètres devant ma voiture.
Pourquoi la peur a-t-elle diminué ?
En fait, lorsque je conduisais en plein jour, mon attention était focalisée sur la pensée : «C’est beaucoup trop haut, je peux y tomber ! Tout le chemin j’ai essayé de rester le plus loin possible du trou. Mais à mon retour, je ne voyais plus le vide et je me suis concentré que sur quelques mètres de la route illuminée devant moi, pour rester au-dessus.
Notre cerveau n’est pas capable de retenir deux pensées en même temps ! En changeant simplement le focus de nos pensées, nous pouvons augmenter ou diminuer notre peur !
Par exemple, si nous passons notre temps à regarder la télé, ou à rechercher sur Internet toutes les informations négatives sur le sujet des catastrophes, des pandémies, des complots, des accidents qui se produisent ou peuvent se produire dans le monde, il devient compliqué pour nous de vivre une vie heureuse. Notre cerveau, rempli de telles concentrations des pensées négatives, ne nous permet pas simplement de nous relaxer. Les informations négatives que nous choisissons peuvent ruiner notre vie et nous rendre «handicapés».
Quel cadeau offrirons-nous à notre cerveau ?
Pour traverser le stress lié à notre peur, nous devons avoir un objectif qui est très attractif pour nous. En cas de réussit, la réalisation de cet objectif fournit une récompense suffisante pour exciter notre cerveau et le pousser à l’action. Plus l’objectif est attrayant, plus il nous est facile de convaincre notre cerveau de l’essayer.
Pour moi, par exemple c’était la randonnée…
Réfléchissez maintenant, avec quel appât vous pouvez taquiner votre cerveau…??? 🧐
Lorsque nous imaginons la réalisation d’un objectif attractif pour nous, il se produit la libération de dopamine. La dopamine est une hormone qui nous donne les forces nécessaires dont nous avons besoin pour avancer vers notre objectif, en traversant le stress. Elle permet à notre cerveau d’effectuer des actions inhabituelles et de prendre des décisions complexes. Pour surmonter la peur, offrons toujours à notre cerveau des récompenses.
Si nous traversons notre peur uniquement grâce à notre volonté et ne lui garantissons aucune récompense, notre cerveau fait une conclusion logique que notre développement est lié au stress et non au plaisir !
Plus de développement, plus de stress, cela n’est pas inspirant ! Et nous perdons la motivation pour avancer ! Appairaient l’apathie, la paraisse et la fatigue.
Pensons toujours aux rêves que nous pouvons réaliser si nous surmontons notre peur !
Il est important de comprendre que nos peurs ne sont pas nos ennemies. Ce mécanisme a été créé par la nature afin de protéger notre vie. Le problème est qu’une grande partie de nos craintes sont imaginaires et irrationnelles. Elles ne représentent aucun danger pour nous. Il est important de les distinguer et d’apprendre à les surmonter !
Il y a déjà un moment que j’ai pris la décision de vaincre mes peurs irraisonnées et inconnues à chaque fois quand je ressens leur apparition. Comme par exemple dans une expérience inattendue quand j’ai goûté les incestes. Encore cinq minutes avant, j’étais assis sur le canapé et disais que je devais vraiment mourir de faim pour que je teste ce truck dégoûtant ! Mais je savais que l’aversion pouvait cacher l’une de nos peurs les plus profondes. J’ai analysé mes sentiments, mes pensées et j’ai compris qu’effectivement c’est la peur que me bloquait. Cela tout a changé, j’ai pris ma camera et je me suis allé le vaincre.
Chaque fois que nous surmontons une de nos peurs irrationnelles, nous nous libérons ainsi que notre potentiel pour progresser vers de nouveaux objectifs. Le fait de vaincre nos peurs peut complètement transformer notre vie et nous amener vers de nouvelles frontières, nous permettant d’exploiter des choses absolument magnifiques !
Un grand stress lors de dépassement de notre peur peut nous tuer. Pour cette raison, il est important de trouver un rythme favorable pour nous. Commençons par de petits risques. Entreprenons les choses qui nous effraient, mais qui sont compatibles avec nos capacités, afin d’obtenir un résultat positif. Augmentons lentement la difficulté. Arrêtons d’attendre, commençons à agir de maintenant !
Cet article fait partie d’un événement interblogueurs «vaincre ses peurs pour avancer» organisé par Franck Augry du blog «Le Manager Ethique».
Un vrai bel article profond et instructif merci
Merci, Franck, d’avoir organisé un carnaval aussi inspirant !
merci Oxana pour ton article. Les exemples que tu as choisis illustrent bien cette peur qui nous affaiblit !
On sous-estime cette fonction du cerveau à ne pas pouvoir se focaliser sur deux choses en même temps.
Dans le cas de la peur, c’est effectivement très pratique.
Merci Geoffrey pour ton commentaire !
Effectivement, nous pouvons utiliser cette capacité de notre cerveau dans différents cas, aussi pour nous rendre heureux ! Il suffit seulement de nous concentrer sur les choses positives plus souvent que possible !
Ajoutez un grigri ou objet fétiche. Souvent des petits objets peuvent incarner notre courage. Une bague d’une grand-mère, ou même une babiole comme une bague antistress qu’on aime bien.
Article récent de Theron Alexandre…Stress et sommeil : Comment une routine relaxante avant le coucher peut aider ?