Tout le monde parle aujourd’hui des dangers de l’intégration de l’Intelligence artificielle dans notre vie, de transformation de société, de perte d’emplois, de la surveillance des masses et autres bla-bla plus ou moins signifiants. Mais le vrai danger tangible qu’un fort développement de l’IA peut exacerber est la pollution numérique. 
Son impact est difficile à mesurer précisément, mais il pourra ajouter une couche supplémentaire au changement climatique de la planète, ce qui conduira sans aucun doute à l’extinction de l’humanité. Là, c’est un vrai danger, mais c’est moins sexy d’en parle, que du contrôle de la planète par Intelligence artificielle.
Tout d’abord, on va regarder ensemble ce qu’est exactement la pollution numérique ??
Ce sont toutes des formes de pollutions provenant du secteur informatique. On pourrait penser que ça inclut seulement des produits de déchets électroniques et de leurs fabrications, mais malheureusement pas que ça !
Voilà ce que dit chat GPT sur ce sujet, donc selon lui la pollution numérique inclut :
La pollution électronique : elle concerne les déchets électroniques générés par les équipements informatiques, tels que les ordinateurs, les téléphones portables, les tablettes, les imprimantes, etc. Ces équipements contiennent des métaux lourds, des produits chimiques et des substances dangereuses pour l’environnement et la santé humaine, qui peuvent se retrouver dans les sols, les eaux et l’air.
La pollution énergétique : elle est liée à la consommation d’énergie des équipements informatiques, tels que les serveurs, les centres de données, les routeurs, etc. Ces équipements nécessitent une grande quantité d’énergie pour fonctionner, ce qui contribue à l’émission de gaz à effet de serre et au réchauffement climatique.
La pollution visuelle : elle est liée à la présence d’infrastructures technologiques, telles que les antennes-relais, les câbles, les pylônes, les panneaux publicitaires numériques, etc. Ces infrastructures peuvent avoir un impact visuel sur l’environnement et altérer la qualité de vie des populations locales.
La pollution de l’eau : elle concerne la pollution des eaux causée par la production et le traitement des équipements informatiques, ainsi que par la consommation d’énergie des centres de données. Les rejets de produits chimiques et de métaux lourds peuvent contaminer les sources d’eau, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé humaine et la biodiversité.
Donc même si aujourd’hui nous mettons plus en plus d’efforts pour tout dématérialiser, nous le récompensons en augmentant l’utilisation de la matière et de l’énergie et aussi la contamination de la nature, par les déchets que ces technologies produisent. Un peu absurde n’est ce pas ?
Je ne parle même pas ici de l’épuisement de sources naturelles de minéraux, de l’érosion de la biodiversité et de l’impact de la pollution sur la planète que produise leur extraction, comme des rejets toxiques qui contaminent l’air, l’eau et la terre.
Donc malheureusement, avec la croissance des technologies basées sur l’Intelligence artificielle, la production de divers équipements robotiques et de tous les gadgets pour rendre notre maison encore plus «intelligente» nous risquons d’aggraver notre situation et de provoquer l’extinction de l’humanité bien avant qu’apparaisse Super-intelligence qui prendra le contrôle du monde.
Et si vous avez récemment acheté une télé… un objet absolument inutile et superficiel … où vous avez l’habitude de courir après la mode et chaque année changer votre téléphone portable afin d’obtenir le modelé de dernière crie… J’espère sincèrement que le premier astéroïde qui arrive sur notre planète tombera directement sur votre tête…
Les données dématérialisées et l’empreint carbone
Oui, dans ce domaine précis, je fais partie des «coupables». Comme ça fait déjà très longtemps je vis dans un mode très «minimaliste» et j’ai réduit énormément l’utilisation de divers objets matériels, donc pour adopter ce style de vie j’ai transformé toutes mes données comme des livres, photos, documents en numérique. Et aujourd’hui, j’utilise de nombreuses sources d’information sur Internet pour lire, mais aussi pour regarder des vidéos, vérifier mes emails et bien sûr pour sauvegarder mes articles. Et aussi, j’ai tendance à partager des conneries sur des réseaux sociaux… celui qui n’a jamais fait peut jeter une pierre…
Malheureusement, toutes nos «données virtuelles», stockées sur divers clouds, transférées via Internet, ainsi que le streaming de vidéo, les jeux en ligne, etc. sont des sources importantes de l’empreinte carbone.
L’utilisation d’énergies fossiles gaz et charbon qui sont nécessaires pour alimenter les centres donnés augmente considérablement des émissions mondiales de CO₂.
Bref, lorsque nous surfons sur Internet, en un an, nous sommes capables de produire autant de CO2 que si nous faisons approximativement 1400 km en voiture…C’est assez impressionnant ! Moi honnêtement, jusqu’à trouver cette information lors de mes recherches récemment (oui j’ai surfé), je ne me rendais pas compte du tout !
Ainsi, avec le développement de l’Intelligence artificielle, qui ne consiste pas seulement un algorithme, mais nécessite également tous les composants de l’univers numérique pour accueillir et maintenir cette technologie, nous risquons de générer énormément de nouveaux déchets. La création des énormes basés de données qui sont transférées sur Internet et les structures tells que des clouds, des datacentres, des serveurs, des ordinateurs pour stocker et pouvoir utiliser peuvent significativement aggraver la situation.
Et si nous ajoutons ici l’énergie nécessaire pour alimenter d’énormes datacentres qui s’installent un peu partout, parce que la demande augmente … les chiffres pourront grimper très rapidement, donc…
Comment réduire la pollution numérique en sauvegardant en même temps le développement d’IA???
To be continued… je suis parti manger… oui, 🙂 ça m’arrive parfois…